Zone ferroviaire de Chicoutimi
Le designer urbain Érick Rivard et la mairesse de Saguenay, Julie Dufour. — André Deschênes, collaboration CKAJ 92,5
12h18 – 16/06/2025
La mairesse de Saguenay, Julie Dufour, accompagnée du designer urbain (Groupe A Annexe U) Érick Rivard, avaient convié la presse lundi matin pour donner une mise à jour de ce à quoi pourrait ressembler le centre-ville dans sa vision 2024-2040, particulièrement en ce qui a trait à l’avenir de l’autogare. Le moment fort de la matinée était d’ailleurs le dévoilement du plan de lotissement de la zone ferroviaire, suivi d’une mise à jour sur la question du stationnement.
Selon Julie Dufour, le principal défi sera, advenant la déconstruction de ce dernier, de relocaliser les espaces de stationnements dans le haut de la rue Racine, où huit sites potentiels ont été ciblés. Mais rien n’est décidé, comme elle l’a confié.
« Il faut comprendre que la décision sur la construction-rénovation-déconstruction de l’autogare du Havre n’est pas encore prise. Le tout se concrétisera seulement si nous sommes en mesure de relocaliser 220 cases dans le haut de la rue Racine », mentionne d’abord Mme Dufour.
La décision finale devrait donc être prise prochainement à cet égard, mais la mairesse se garde bien de donner un échéancier précis sur cette décision.
« Je ne voudrais pas donner une date et ensuite me faire dire qu’on a échoué dans les échéances, donc le projet sera livré dans les meilleurs temps possibles. Ce que l’on veut, c’est avoir l’information la plus juste et factuelle pour être capable de prendre la décision. Lorsqu’elle existera, je réunirai les membres du conseil et on la prendra. »
Le designer Érick Rivard ajoute qu’autogare ou pas, 475 à 500 unités de logement sont prévues sur le site de la zone ferroviaire.
« La friche ferroviaire est vraiment au cœur de la vision. Cette zone ferroviaire qui est, tout à coup, divisée avec de nouvelles voies, de nouvelles rues, qui va permettre de définir 10 lots », ajoute M. Rivard.
Et quel type d’habitations y retrouverons-nous? M. Rivard précise que le choix devrait plaire aux promoteurs.
« On a des types de logements avec des corridors, on pense même à des maisons de ville, qui pourrait être une option intéressante dans ce secteur-là. La façon dont seront découpés les lots pourrait permettre d’avoir plein de typologies de projets en même temps », insiste-t-il.
Le site de la zone ferroviaire pourrait aussi accueillir un stationnement souterrain où 969 places seraient disponibles. La mairesse et le designer urbain accordent leur confiance à la qualité et à la solidité du sol pour cet aspect du projet.
« En connaissant la nappe phréatique et les conditions de sol, on a prévu, dans les endroits où il pourrait y avoir beaucoup de commercial, deux espaces pour du stationnement de surface dissimulés derrière les bâtiments », précise M. Rivard.
Le lotissement comprend sept lots développables, de tailles variables, des espaces verts et une allée de circulation. Ainsi divisée, la zone ferroviaire pourra accueillir différents usages : résidences, commerces de proximité et de services, institutions. Chacun des lots recevra son plan de mise en œuvre, c’est-à-dire les conditions de son développement, les usages qui y seront permis et la séquence de développement de l’ensemble du site.