← Retour

Trois jours après les coups de feu à Laterrière

L'Intermarché se porte bien

Le 92,5 Ma radio d’Ici a communiqué avec le propriétaire de l’Intermarché de Laterrière, Sébastien Blackburn, afin de connaître son ressenti près de 72 heures après l’altercation qui a eu lieu le samedi 15 mars, à l’extérieur de son commerce. — Archives CKAJ

13h53 – 18/03/2025

Le 92,5 Ma radio d’Ici a communiqué avec le propriétaire de l’Intermarché de Laterrière, Sébastien Blackburn, afin de connaître son ressenti près de 72 heures après l’altercation qui a eu lieu le samedi 15 mars, à l’extérieur de son commerce. Rappelons que des coups de feu avaient aussi été tirés à l'intérieur de l'épicerie. 

M. Blackburn avoue qu’il a craint que l’événement de samedi ait fait peur à la clientèle, mais quelques jours plus tard, il se rend compte que ce n’est pas du tout le cas. 

« En fin de compte, dimanche, ça a été vraiment une très belle journée ! Je ne sais pas si c’est parce que le monde était curieux, les gens étaient gentils. C’est sûr que tout le monde en parlait. Je vois que ça n’a pas du tout nuit à l’achalandage, donc c’est une bonne nouvelle », laisse-t-il savoir.

Même chose pour l’embauche, qui ne semble pas non plus devenir plus difficile.

« Depuis un bout de temps, ça s’est stabilisé, j’ai recommencé à recevoir beaucoup de CV. D’ailleurs, j’en ai reçu deux juste hier. Preuve que la situation n’a pas empêché les parents d’envoyer leurs enfants porter des CV. C’est bon signe malgré ce que l’on venait de vivre. »

Le propriétaire de l’Intermarché de Laterrière maintient que lui et son équipe ont reçu beaucoup de soutien de la part de la population et du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC).

Malgré cela, il entend souvent qu’une partie de la population a peur. Cette peur n’est pas liée à son commerce, mais plutôt à un sentiment d’insécurité de vivre au sein de la région. 

« Ce n’est pas de venir ici qui les fait peur, mais c’est de vivre au Saguenay. Il y a vraiment plus de craintes par rapport à ça, parce que ça brasse plus ces derniers temps et ce n’est pas quelque chose qu’on est habitué de vivre ici », dénote-t-il.

Pour Sébastien Blackburn, même si la situation à Saguenay semble plus dangereuse, il ne faut pas s’empêcher de vivre, considérant que ces incidents sont des cas isolés. 

« Il ne faut pas s’empêcher de sortir dans les restaurants pour ces affaires-là. Il faut continuer de vivre, on n’a pas le choix. »