15h59 – 19/06/2025
Le dossier du projet d’agrandissement du club de tir Le Faucon de Shipshaw a monopolisé les discussions mardi soir, à la séance du conseil d’arrondissement de Jonquière. Près d’une quarantaine de citoyens, majoritairement contre, s’étaient déplacés pour assister aux discussions.
Rien ne s’est réglé lors de l’assemblée, mais des citoyens mécontents ont eu l’occasion de questionner la pertinence du projet d’agrandissement. C’est notamment le cas de Luc Ouellet, qui s’est montré un des plus assidus au micro et qui possède un chalet à 350m du champ de tir. Pour lui, il est clair qu’à la base, l’existence du club de tir dans le secteur est une erreur. Il a déclaré « Champ de tir est une erreur, il n’aurait jamais dû être installé en zone agricole alors que des gens habitaient déjà là. Les gens sont des victimes du champ de tir. Je ne comprends pas qu’on persiste à vouloir l’agrandir ».
Gilles Hovington, un résident de la route Brassard, a dit pour sa part retrouver régulièrement des projectiles dans le chemin. « Ça fait des années que je dis aux représentants du club Faucon qu’on retrouve des projectiles dans le chemin. Ils m’ont répondu que c’était la souffleuse qui les déplaçait jusqu’ici... »
Le citoyen André Rochefort conteste le fait qu’il est mentionné qu’une ou des consultations ont eu lieu, alors que lui-même, selon ses dires, n’a jamais été consulté : « Moi je suis en plein dans la ligne du champ de tir, à 700 ou 800 mètres et personne ne sait jamais présenter à moi pour venir me parler des intentions du club ».
Finalement, un administrateur du club le Faucon, Yves Paradis, est venu tendre une perche aux citoyens mécontents, leur proposant une rencontre entre eux et les responsables du club. « On n’a pas ouvert nos livres à nos voisins car on ne pensait pas devoir le faire. Mais j’aimerais maintenant tous nos voisins, toutes les personnes que ça intéresse de venir nous voir pour qu’on leur présente nos projets et qu’on puisse se parler ».
Le conseil d’arrondissement n’a donc pas statué sur le projet d’agrandissement, reportant le tout lors d’une prochaine assemblée, laissant le temps aux parties de discuter entre elles.